LA LOURDE RESPONSABILITE DE L’ONU DANS LE CHAOS LIBYEN

ELAC & ALAC Website/ QUAND LES PYROMANES JOUENT AUX POMPIERS … LIBYE. LE CONSEIL DE SÉCURITÉ SE PENCHE SUR LE DÉPLOIEMENT D’UNE UNITÉ SPÉCIALE DE L’ONU

Luc MICHEL pour ELAC & ALAC Website / avec PCN-SPO – Xinhua – La Voix de la Russie / 2013 12 23 /

http://www.elac-committees.org/

https://www.facebook.com/elac.committees

LM - ELAC pyromanes de l'ONU en Libye (2013 12 22)  FR (1)

Le Conseil de sécurité de l’ONU, tous membres confondus pour une fois, porte une lourde responsabilité dans la destruction de la Jamahiriya et dans le chaos qui s’est installé de ce fait en Libye. Tous membres confondus, car la Russie de Medvedev et la Chine, ainsi que les non-alignés et les brics (membres non permanents), pour s’être abstenus, ont permis et légitimé l’agression des USA et de l’OTAN contre la Libye de Kadhafi

LM - ELAC pyromanes de l'ONU en Libye (2013 12 22)  FR (2)

Presque trois ans après cette agression, voilà le Conseil de sécurité de l’ONU en train d’évaluer la possibilité du déploiement d’une unité spéciale de 235 gardes chargés de protéger la mission de l’ONU à Tripoli, la capitale libyenne, selon un communiqué de la Mission d’appui de l’ONU en Libye (MANUL) obtenu ce mercredi 18 déc. 2013 par Xinhua. Lors d’une conférence de presse tenue mardi à Tripoli, Tarek Mitri, le représentant spécial de l’ONU en Libye et chef de la MANUL, a annoncé que le type d’unité et le nombre d’hommes déployés dans l’unité étaient actuellement en cours d’évaluation. Il a également expliqué que « la mesure était en train d’être prise pour apaiser les craintes exprimées par certains groupes en Libye » (sic).

 

Lors de la conférence de presse, Mitri a également « salué les institutions libyennes pour leur dévouement envers le développement démocratique du pays » (resic). Il a indiqué « qu’un certain nombre de membres du Conseil de sécurité estimaient qu’en transformant la crise politique actuelle et l’instabilité en une opportunité permettrait à la Libye d’avancer dans sa transition démocratique » (resic). Précisant qu’il s’agissait de : « construction de l’Etat, établissement de l’Etat de droit, stabilisation de la situation sécuritaire, promotion des droits de l’homme et amélioration de la qualité de vie …

Un mensonge grossier quand on se souvient de la prospère et sûre Libye de Kadhafi, de son haut niveau de vie (le premier en Afrique), de son enseignement modèle, de son système social et de son expérience de Démocratie directe. C’est l’agression occidentale qui a détruit tout cela, avec la complicité directe de l’ONU !

Mitri a encore ajouté que « d’autres membres avaient relevé les risques associés à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, ainsi que l’impact de la prolifération des armes en Libye, et ont donc appelé à des actions concrètes et urgentes pour y répondre ». « Plus de deux ans après la fin du soulèvement de 2011, les autorités libyennes peinent toujours à établir un Etat de droit et à imposer leurs forces de sécurité face aux milices armées formées pendant les affrontements de 2011 » conclut Xinhua.

 DES LES PREMIERS JOURS DU COUP D’ETAT DE FEVRIER 2011, L’ONU SE POSAIT EN PARTENAIRE DE LA « TRANSITION LIBYENNE » AUX COTÉS DE LA JUNTE EXTRÉMISTE DE BENGHAZI

Confirmant l’engagement de l’ONU dès les premiers jours du coup d’état de février 2011 aux côtés de la Junte islamo-monarchiste de Benghazi, lors d’une visite à Tripoli le 3 novembre 2011, le secrétaire général de l’ONU déclarait que “La Libye nouvelle aspire à être une nation libérée de la peur, libérée de l’injustice et de l’oppression du passé. Les Nations unies seront votre partenaire dans la transformation de ces espoirs en réalité”. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’était rendu en Libye pour « assurer les nouveaux dirigeants du pays du soutien de la communauté internationale durant la période de transition ».

Ecoutons ses paroles cyniques et fallacieuses et confrontons les à ce qu’est devenue la pauvre Libye, pillée, somalisée …

“Nous sommes ici pour vous soutenir dans la lutte pour la démocratie et la liberté” (sic), déclarait Ban, qui disait être venu “à un moment historique pour saluer le peuple courageux de Libye (…) qui a payé le prix fort pour la liberté” et “inspiré le monde en renversant la tyrannie” (resic). “L’ONU se tient prête à soutenir le peuple libyen dans tous les domaines dont nous avons discuté [avec les responsables du pays] : les élections, une nouvelle Constitution, les droits humains, la sécurité publique et le contrôle des armes”, avait encore déclaré le chef de l’ONU, accompagné dans sa visite par le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Nassir Abdulaziz Al-Nasser.

“La Libye nouvelle aspire à être une nation libérée de la peur, libérée de l’injustice et de l’oppression du passé. Les Nations unies seront votre partenaire dans la transformation de ces espoirs en réalité” (resic), avait-il ajouté au cours d’une conférence de presse. Il avait qualifié de “très productifs” ses entretiens avec le chef du Conseil national libyen de transition (CNT) Moustapha Abdeljalil, les membres du CNT et le nouveau premier ministre libyen, notamment pour avoir une idée sur “la façon dont l’ONU peut aider le peuple libyen après la libération” (resic). “Ils [les dirigeants libyens] ont tous exprimé un engagement clair pour la construction d’une Libye démocratique, fondée sur le respect des droits de l’homme et la dignité” (resic), avait-il encore dit.

Le secrétaire général de l’ONU avait reconnu toutefois que “le chemin vers la démocratie n’est pas facile. Construire un Etat avec des institutions efficaces et responsables prend du temps”, a-t-il dit. “Il est crucial que le peuple trouve un consensus sur les questions principales et reste uni. Cela va nécessiter beaucoup de pragmatisme, de compromis, particulièrement pendant cette phase très importante”, a souligné M. Ban.

Il avait ajouté s’être entretenu longuement avec les dirigeants libyens au sujet de la sécurité et de la « nécessité de sécuriser les arsenaux de l’ancien régime ». Mais pas ceux offerts par l’OTAN et en particulier la France de Sarkozy aux milices islamistes de Misratta, Zintan, Tripoli et Derna … Le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté quelques jours avant ce voyage une résolution appelant la Libye et les pays voisins à mettre un terme à la prolifération, dans la région, « des armes amassées par Mouammar Kadhafi, en particulier les missiles sol-air de courte portée ».

Deux ans après cette visite de Ban Ki-moon, le chaos libyen répond tragiquement aux belles paroles cyniques de l’ONU.

Il y a quelques jours, La Voix de la Russie dressait le bilan de cette « libération » de la Libye tant vantée par Ban, ses comparses et ses maîtres occidentaux : « Plus de deux années se sont écoulées après l’assassinat barbare et sauvage du colonel Mouammar Kadhafi en Libye. Depuis la chute de la Jamahiriya libyenne, on est très loin des promesses faites par certains grands amateurs des interventions « humanitaires » armées quant à l’avenir de ce pays. La « nouvelle » Libye sombre de jour en jour dans le chaos et visiblement est en train de devenir un non-Etat failli, hors-la-loi, raciste, intégriste, ainsi que le théâtre de scénarios d’afghanisation et de somalisation. Un pays qui était pourtant encore récemment l’un des plus prospères d’Afrique. Cet avenir sombre n’est plus une perspective pessimiste, tout cela est devenu une triste réalité » …

Luc MICHEL

http://www.lucmichel.net/2013/12/22/elac-alac-website-quand-les-pyromanes-jouent-aux-pompiers-libye-le-conseil-de-securite-se-penche-sur-le-deploiement-dune-unite-speciale-de-lonu/

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Photos : Ban avec Abdeljalil, alors leader du CNT, aujourd’hui en fuite en Tunisie pour son implication dans le meurtre sous la torture du général félon Younes, chef des katibas du CNT, en juillet 2011.

Ban avec Zeidan, agent de la CIA, défecteur libyen en 1980 devenu citoyen US, et présentement premier ministre fantoche de la Libye occupée.

No Tav leggono proclama in aula, il giudice li fa allontanare

http://torino.repubblica.it/cronaca/2013/12/23/news/no_tav_leggono_proclama_in_aula_il_giudice_li_fa_allontanare-74345684/

No Tav leggono proclama in aula, il giudice li fa allontanare
Una manifestazione No Tav (lapresse)

Uno degli imputati aveva cominciato a leggere un comunicato senza però avere il permesso della corte.  Il processo riguarda gli scontri dell’estate del 2011. Per alcuni si profila anche il reato di resoistenza a pubblico ufficiale: hanno impedito ai carabinieri di avvicinarsi a chi stava leggendo il documento per farlo smettere

Hanno lasciato l’aula alcuni degli imputati del maxi processo No Tav, ripreso oggi a Torino, dopo un ordine di allontanamento pronunciato dal presidente del collegio, Quinto Bosio. Uno di loro aveva cominciato a leggere un comunicato senza però avere il permesso dei giudici.    Il processo riguarda gli scontri dell’estate del 2011. Nel lasciare l’aula si è levato, dal gruppo degli imputati, il grido “terrorista è lo Stato”.    L’udienza è continuata con l’audizione di investigatori di polizia appartenenti a questure di diverse città italiane.

Si profila l’apertura di un’indagine per resistenza a pubblico ufficiale in merito all’episodio, avvenuto nell’aula bunker delle Vallette. Il nuovo procedimento non riguarderà il contenuto del comunicato (una nota di solidarietà ai quattro No Tav arrestati per terrorismo il 9 dicembre) ma il modo in cui numerosi imputati, per ostacolare i carabinieri, si sono dislocati attorno a chi lo leggeva. Tutti sono stati identificati dalle forze dell’ordine. A rappresentare la procura, in aula, c’era il pubblico ministero Antonio Rinaudo.

Lo spionaggio industriale della NSA

LUNEDÌ 23 DICEMBRE 2013
di Michele Paris

Solo poche ore dopo le rassicurazioni pubbliche del presidente Obama circa il rispetto da parte del governo americano delle norme sulla privacy e delle libertà civili, nel fine settimana tre giornali negli Stati Uniti e in Europa hanno pubblicato una serie di nuovi documenti riservati dell’NSA che hanno contribuito ulteriormente a chiarire la pervasività e le ragioni dei programmi di sorveglianza in tutto il pianeta.

L’inquilino della Casa Bianca si è impegnato nell’ennesimo tentativo di nascondere la realtà mostrata dalle rivelazioni di Edward Snowden, cercando di dare rassicurazioni sulla legittimità delle operazioni dell’NSA e di motivarle ancora una volta con la necessità di proteggere gli americani da un nuovo 11 settembre.
Quest’ultima pretesa era stata clamorosamente smentita nei giorni scorsi dalla sentenza di un giudice federale del District of Columbia che, dopo avere bollato come incostituzionali i programmi di sorveglianza telefonica dell’NSA, aveva spiegato che il governo non ha mai presentato alcuna prova della loro efficacia nel prevenire un solo attentato terroristico.

Non solo, la stessa commissione speciale nominata dal presidente per raccomandare una serie di proposte di “riforma” dell’NSA, nel presentare le proprie conclusioni qualche giorno fa ha sostenuto eufemisticamente che le informazioni raccolte su centinaia di milioni di persone negli USA e all’estero non sono risultate “essenziali per prevenire attacchi”. Nel corso della conferenza stampa di venerdì, infine, anche Obama non è stato in grado di citare un solo attentato sventato grazie alle intercettazioni di massa.

A confermare che l’apparato spionistico, costruito dal governo degli Stati Uniti e dai suoi principali alleati per controllare le popolazioni di tutto il mondo, non ha dunque praticamente nulla a che vedere con la lotta al terrorismo ha contribuito la pubblicazione nella serata di venerdì di nuovi documenti forniti da Snowden sul New York Times, il britannico Guardian e il tedesco Der Spiegel. In essi viene descritto come l’NSA e la sua corrispondente britannica GCHQ (General Communications Headquarters) abbiano tenuto sotto controllo tra il 2008 e il 2011 non solo una serie di personalità politiche di paesi spesso alleati – come era emerso in precedenza per Angela Merkel e la presidente brasiliana Dijlma Rousseff – e organizzazioni umanitarie ma anche e soprattutto i vertici di grandi aziende straniere. Oltre all’ufficio dell’ex premier israeliano, Ehud Olmert, e dell’ex ministro della Difesa di Tel Aviv, Ehud Barak, tra gli obiettivi dell’intelligence statunitense c’è stato l’ex ministro socialista spagnolo Joaquín Almunia, il quale nel ruolo di commissario europero per la concorrenza è stato protagonista di procedimenti anti-trust ai danni di importanti corporations americane, come Microsoft, Intel e Google.
Nel settore privato, alle precedenti rivelazioni relative alle intercettazioni ai danni del colosso petrolifero pubblico brasiliano Petrobras se ne sono aggiunte ora altre che riguardano le francesi Total e Thales. Quest’ultima è una compagnia parzialmente pubblica che fornisce sistemi elettronici, aerospaziali e militari a molti governi in tutto il mondo.

A fronte di queste rivelazioni, l’NSA ha nuovamente smentito l’evidenza, negando che l’agenzia di Fort Meade, nel Maryland, sia impegnata in operazioni di spionaggio industriale “a favore di compagnie americane per migliorare la loro competitività internazionale”.
Allo stesso tempo, però, una portavoce della stessa agenzia ha indirettamente ammesso proprio quanto aveva negato poco prima, affermando che “lo sforzo dell’intelligence per comprendere le politiche e i sistemi economici, così come per monitorare attività economiche anomale, risulta cruciale per garantire alla politica le informazioni necessarie per prendere decisioni nell’interesse della nostra sicurezza nazionale”.

In altre parole, l’NSA non è altro che lo strumento della partnership tra la politica di Washington e le grandi corporation americane per promuovere gli interessi e i profitti di queste ultime su scala planetaria. Nei mesi scorsi, d’altra parte, alcune rivelazioni di Snowden avevano confermato come le principali compagnie di telecomunicazioni e di servizi internet negli USA avessero collaborato senza troppi scrupoli, se non per la propria immagine pubblica, con la stessa NSA.

Questi ultimi documenti sembrano dunque chiudere il cerchio, contribuendo a delineare un sistema sempre più autoritario e anti-democratico, basato sugli interessi dell’oligarchia economica e finanziaria d’oltreoceano che, per tenere sotto controllo qualsiasi forma di opposizione interna ed esterna, ha bisogno di sorvegliare virtualmente tutta la popolazione del pianeta.
http://www.altrenotizie.org/esteri/5805-lo-spionaggio-industriale-della-nsa.html

USA, guerra ai poveri

Almeno negli Usa esistono i sussidi ed i food stamps. In Italia, il regno dei rivoluzionari per le masse, a difesa di questa meravigliosa democrazia dal pericolo forconi, in 70 ANNI NEMMENO IL REDDITO DI CITTADINANZA SON STATI CAPACI DI DARE. Se non hai più i soldi c’è la caritas altro che food stamps ed i ponti.
Si certo, ci sono i sussidi ma i requisiti immessi apposta per non erogarli ESCLUDONO L’80% DEI DISOCCUPATI. Il regno dei diritti eh?

di Michele Paris – 20/12/2013
Fonte: Altrenotizie               

Senza nessuna particolare sorpresa, il Senato americano ha approvato definitivamente il nuovo bilancio federale che stabilisce i livelli di spesa del governo di Washington fino al settembre del 2015. Il pacchetto licenziato rapidamente dal Congresso è il risultato dei negoziati durati svariate settimane all’interno di una speciale commissione bipartisan creata dopo la fine del cosiddetto “shutdown” lo scorso mese di ottobre e rappresenta un’ulteriore tappa nel processo di drastico ridimensionamento dei livelli di spesa pubblica negli Stati Uniti.

La settimana scorsa la nuova legge sul bilancio era passata agevolmente alla Camera dei Rappresentanti con 332 voti favorevoli e 94 contrari. Martedì, poi, il Senato aveva dapprima superato un ostacolo procedurale (“filibuster”) con 7 voti in più del necessario (67 a 33), grazie ad una manciata di repubblicani che si erano uniti ai 55 democratici, mentre il giorno successivo ha votato sul provvedimento vero e proprio, approvandolo con un margine di 64 a 36 e inviandolo al presidente Obama per la firma.
La commissione del Congresso che ha raggiunto un accordo sulle nuove misure contenute nel bilancio è presieduta dai presidenti delle commissioni Bilancio di Camera e Senato, rispettivamente il repubblicano Paul Ryan e la democratica Patty Murray. Questa assemblea è stata il risultato dell’intesa temporanea raggiunta un paio di mesi fa per riaprire gli uffici governativi dopo lo “shutdown” di due settimane nella prima metà di ottobre, causato dalla mancata approvazione del bilancio entro l’inizio del nuovo anno fiscale.

Secondo i propositi iniziali e gli auspici della Casa Bianca, la commissione avrebbe dovuto mandare in porto un accordo di ampio respiro, gettando le basi per una “riforma” (smantellamento) dei programmi di assistenza pubblica come Medicare, Medicaid e Social Security, indicati da quasi tutto l’establishment politico di Washington come i principali responsabili dell’esplosione del debito pubblico statunitense.

Con l’avvio delle trattative, tuttavia, quest’ultimo obiettivo è apparso difficilmente raggiungibile, sia per i tempi molto stretti nei quali la commissione era chiamata ad operare, sia soprattutto per l’estrema impopolarità di eventuali tagli a programmi che garantiscono cure mediche e condizioni di vita decenti a decine di milioni di americani. Alla fine, l’accordo trovato tra democratici e repubblicani ha dovuto lasciar fuori gli assalti a Medicare, Medicaid e Social Security, anche se le iniziative per rendere questi programmi “sostenibili” nel lungo periodo sono solo rimandate. Anzi, il bilancio appena approvato con un consenso bipartisan faciliterà il compito del Congresso nell’adottare tagli a cui si oppone la grande maggioranza della popolazione.
In ogni caso, relativamente al contenuto del pacchetto appena approvato, l’aspetto più significativo riguarda una misura che da esso è rimasta esclusa, vale a dire il prolungamento dei sussidi straordinari destinati ai disoccupati e che il Congresso aveva aggiunto fin dal 2009 a quelli di breve durata previsti dai singoli stati. In seguito soprattutto alla ferma opposizione repubblicana, così, il prossimo 28 dicembre 1,3 milioni di disoccupati americani cesseranno di ricevere l’unico reddito a loro disposizione. Inoltre, se nei prossimi mesi non ci sarà un intervento del Congresso, altri 3,6 milioni di persone senza lavoro subiranno la stessa sorte entro la fine del 2014.

La decisione di negare i modesti mezzi di sussistenza a questa categoria di americani appare particolarmente brutale alla luce del fatto che mai dalla fine della Seconda Guerra Mondiale a oggi i sussidi addizionali del governo federale erano stati interrotti in presenza di una percentuale così elevata di disoccupazione di lungo periodo (oltre le 27 settimane). Il disinteresse della classe politica d’oltreoceano per i senza lavoro risulta inoltre chiara dalla somma che sarebbe servita per prolungare i sussidi, pari a 25 miliardi di dollari e corrispondente, ad esempio, ad una frazione minima degli oltre 500 miliardi di dollari stanziati annualmente per le spese militari o a poco più di quanto la Federal Reserve destina in una singola settimana per alimentare la speculazione sui mercati finanziari. Tra i provvedimenti adottati con il consenso delle principali lobby degli affari, invece, spicca la riduzione del 2% fino al 2023 dei rimborsi destinati agli ospedali che forniscono servizi sanitari nell’ambito del programma pubblico Medicare. Questa misura contribuirà a ridurre il deficit di 23 miliardi di dollari e, inevitabilmente, si tradurrà in una riduzione delle cure offerte ai pazienti.

Inoltre, a partire dal 1° gennaio i dipendenti pubblici vedranno aumentare dell’1,3% i contributi da versare di tasca propria ai loro piani pensionistici, dopo che negli ultimi anni hanno già dovuto subire, tra l’altro, il congelamento delle retribuzioni e svariati giorni di congedo obbligato non pagato.
Per i militari in pensione è previsto poi un nuovo metodo di calcolo per l’adeguamento dei loro assegni al costo della vita, con un risparmio per le casse federali pari a 6 miliardi di dollari. Altri 12,6 miliardi saranno infine recuperati attraverso un aumento della tassazione delle compagnie aeree, che verrà prevedibilmente scaricato sui passeggeri. Più in generale, il nuovo bilancio cancella solo una piccola parte dei tagli automatici alla spesa pubblica (“sequester”) scattati alcuni mesi fa in assenza di un accordo tra democratici e repubblicani sul debito, come stabilito da una legge del 2011. A beneficiare della metà dei 63 miliardi di dollari che il governo tornerà così a poter spendere fino al 30 settembre 2015 saranno però i programmi militari, mentre gli altri tagli del “sequester” previsti per il prossimo decennio e pari a oltre mille miliardi di dollari rimarranno in vigore.
Anche se, complessivamente, le uscite del governo federale saliranno lievemente tra il 2014 e il 2015, appare evidente come il bilancio approvato questa settimana aggiunga un altro tassello al progressivo ridimensionamento dei livelli di spesa pubblica destinata alle classi più deboli negli Stati Uniti.
Questo processo è sostanzialmente condiviso da tutta la classe politica americana e si traduce in provvedimenti che, una volta creata ad arte un’utile atmosfera di crisi, vengono presentati come inevitabili per rimettere in sesto i conti pubblici, nonostante i profitti di banche e corporations e la ricchezza privata al vertice della piramide sociale continuino a far segnare numeri da record.

Prima del bilancio licenziato questa settimana senza il prolungamento dei sussidi di disoccupazione, ad esempio, il Congresso lo scorso mese di novembre aveva tagliato per la prima volta nella storia a livello nazionale i fondi destinati al finanziamento dei buoni pasto, togliendo letteralmente il pane di bocca a quasi 50 milioni di poveri americani.
http://www.ariannaeditrice.it/articolo.php?id_articolo=46840

SANITÀ AHI AHI – OBAMA COSTRETTO AL MEA CULPA SULL’ATTIVAZIONE DELLA RIFORMA SANITARIA: “ABBIAMO SBAGLIATO” – LA SUA POPOLARITÀ È CROLLATA AL 41% – – – –

il cambiamento….degli allocchi

Davanti ai cronisti, il presidente Usa chiede scusa per i disagi legati all’avvio dell’Obamacare: “E’ stato il nostro errore più grande. Ma il 2014 potrà essere l’anno della svolta economica” – Obama ha visto crollare la sua popolarità al 41%, la stessa che aveva l’odiato George W. Bush al quinto anno di presidenza…

Maurizio Molinari per “la Stampa”

“Abbiamo sbagliato sull’attivazione della riforma della Sanità, forse è stato il nostro errore più grande”. Barack Obama cede alla pressione dei reporter e nell’ultima conferenza stampa dell’anno alla Casa Bianca ammette che “sulla riforma abbiamo fatto le cose male”.
La voce è bassa, gli occhi guardano all’ingiù e il presidente si passa più volte la mano sul volto. E’ l’immagine di un leader con la popolarità crollata al 41 per cento – lo stesso livello che aveva il predecessore George W. Bush a questo punto della presidenza – obbligato a confrontarsi con i reporter che gli chiedono incessantemente se “questo è stato il suo anno peggiore”.

Nel tentativo di vantare risultati positivi Obama fa riferimento alla ritrovata crescita dell’economia – 4,1 per cento nel terzo trimestre – ai milioni posti di lavoro creati, alla riforma della Sanità “che resta un buon prodotto” ed anche al negoziato con l’Iran “che crea le condizioni per poter risolvere il negoziato sul nucleare”. Ma Obama resta sulla difensiva. Deve comunque ammettere che “per milioni di americani le difficoltà restano”, che “il ceto medio soffre” e che “la riforma dell’immigrazione deve ancora essere fatta”.

Esita anche su Edward Snowden, la gola profonda della “Nsa” perché da un lato sottolinea che “ha danneggiato l’America” ma dall’altro rimette la decisione sull’amnistia “nelle mani del ministro della Giustizia”. Con il saluto finale di “buon anno” agli americani si ritira nella Hawaii, dove è nato, per dieci giorni di isolamento e riunioni con i consiglieri alla fine di pianificare il riscatto politico nel 2014 che, promette, “può essere l’anno della svolta sull’economia”.
http://www.dagospia.com/rubrica-3/politica/sanit-ahi-ahi-obama-costretto-al-mea-culpa-sullattivazione-della-riforma-sanitaria-abbiamo-sbagliato-68832.htm

PAURA DI PERDERE LE ULTIME CARAMELLE,LA CHIAVE ULTIMA PER CAPIRE COSA CI HA FATTO IL POTERE. OVVERO: SCIMMIE E RISO.

Vediamo chi la capisce, la chiave ultima per comprendere come ha agito il Potere. Ma sono molto serio, parlo del Potere, quello che descrivo da 14 anni, quello che mentre milioni di italiani guardavano di là, ha scritto La Vera Fine della Storia. E non solo per l’Italia.
C’era la massa di poveracci. Pericolo, il dolore rende la gente incontrollabile.
Soluzione.
Dagli qualcosa, poi ancora qualcosa, e ancora, falli stare man mano sempre meglio. Ora hanno dieci ‘caramelle’, sono buone, dolci.
Bene.
Ma gli ex poveracci ora assaporano, e vogliono di più. Più caramelle, quelle al sapore di benessere, o al sapore di diritti, o quelle che sanno di democrazia. Ma la democrazia è pericolosa, perché decide al posto del Potere.
Nessun problema, il Potere sa già da tempo cosa fare. Ora gli ex poveracci devono diventare miti, fermi, inutili, morti. Apatici loro, apatica la democrazia, salvo il Potere.
Hanno dieci caramelle. Il Potere gliene toglie una. Sono 9. Poi una mezza. Sono 8 e mezza. Poi una e un quarto. Sono 7 e un quarto (le riforme). Gli ex iniziano a temere. Poi il Potere gliene toglie di colpo 3 e un quarto, azione shock (la crisi). Sono 4 caramelle rimaste. A questo punto gli ex decidono immancabilmente quella che è la più radicata reazione impulsiva di chi ha: si aggrappano alle 4 caramelle rimaste con unghie e denti. Domanda: perché invece non lottano per riavere indietro le 6 caramelle scomparse? Risposta: perché ora hanno il terrore che una mossa azzardata, loro o dei loro figli, gli toglierà anche le ultime 4 dolci caramelle. E lì si aggrappano, e lì rimangono, fermi, paralizzati.

E quando le caramelle saranno diventate 2, aggrappati ancor più. Morti ancor più.
Il gioco è finito. Il Potere ha vinto. Per sempre. Probabilmente.
“Il Potere è molto più abile e micidiale di ciò che chiunque di voi possa mai immaginare”. La scrisse Paolo Barnard nel 2001.
Sapete come si catturavano le scimmie in Indonesia molti lustri fa? Si metteva del riso in un incavo di un albero largo abbastanza da potervi infilare una mano. La scimmia ve la infilava e prendeva un pugno di riso. Ma a pugno pieno la mano non usciva più. Arrivava il cacciatore col machete, la scimmia lo vedeva, ma non voleva mollare il riso e quindi non si liberava e quindi non fuggiva. Il cacciatore la decapitava.
Il Potere e noi. Ma la Mosler Economics MMT lo può battere. Se non fosse che siete tutti col pugno chiuso dentro quell’incavo. E non volete mollare nulla. Decapitati.

Paolo Barnard
http://altrarealta.blogspot.it/2013/12/paura-di-perdere-le-ultime-caramelle.html

L’ultimo schiaffo all’Italia: non ha lavoro, via dal Belgio,La donna cacciata da Bruxelles perché disoccupata.

Ci sono 6 milioni di disoccupati in Italia. Larga parte di essi NON HA UN REDDITO DI CITTADINANZA ma dobbiamo accogliere tutto il mondo di disperati da ogni dove. Che strano buonismo strabico. La Ue non dice niente al Belgio?

E a novembre la retata dei laziali in Polonia. Tante parole e mai risultati, siamo sempre più deboli

Stefano Zurlo – Lun, 23/12/2013 – 08:24

È l’ultimo schiaffo all’Italia. Una signora bolognese espulsa dal Belgio come una clandestina. Si chiama Silvia Guerra e non ha un’occupazione: per Bruxelles basta e avanza per costringerla a sloggiare senza tanti riguardi.
Alla faccia dell’Europa unita. È l’ennesima figuraccia tricolore in giro per il mondo. Stiamo diventando collezionisti di situazioni imbarazzanti dentro la Ue e anche fuori. È la globalizzazione che non vorremmo o, più semplicemente, la controprova che Roma conta sempre meno. Ci illudevamo di essere una potenza, magari di seconda fascia, ma pur sempre rispettata. Oggi sappiamo che non è così. La vicenda principe, quella che purtroppo certifica la nostra fragilità sul piano internazionale, è quella dei marò: non vogliamo entrare nel merito della querelle, diciamo solo che il braccio di ferro fra Nuova Delhi e Roma va avanti da mesi e non si vede una soluzione all’orizzonte. Il dato più sconcertante, quasi surreale, è che i due marò furono accolti all’aeroporto di Fiumicino come trofei nazionali dall’allora premier Mario Monti. Sembrava una partita vinta, Roma aveva solennemente dichiarato che sarebbero rimasti in patria e invece no: Massimiliano Latorre e Salvatore Girone sono stati rispediti in India come pacchi. E lì attendono pazienti che il processo stabilisca una volta per tutte se sono colpevoli o innocenti. La nostra reputazione, intanto, è a pezzi. Camminiamo sulle macerie e i giornali indiani, con un certo sadismo, offrono giorno per giorno dettagli nuovi. Compresa la simpatica notizia che la sentenza potrebbe portare in dono la condanna a morte. Con tutta la buona volontà, pare difficile immaginare Londra o Parigi che subiscono simili ricatti.
L’Italia è debole, sempre più debole. E pure il calcio mostra impietosamente la nostra inconsistenza. Non è che no si devono perseguire colpevoli, ci mancherebbe, ma pure la partita di Europa League diventa l’occasione per organizzare una retata tricolore. Ventidue tifosi della Lazio vengono fermati il 28 novembre scorso, poi comincia il rientro col contagocce. Sei ultrà sono ancora in cella. Il premier Enrico Letta si è interessato al caso, in piena crisi, ma non pare aver ottenuto un grande risultato.
Ad ogni crisi che si apre l’Italia risponde sempre con grande impegno, un fiume di parole, spiegazioni su spiegazioni. Poi, al dunque, i nostri leader politici, anche quelli tecnici che dovrebbero godere di grande credibilità almeno a Bruxelles mostrano pericolosamente i propri limiti: approssimazione. Incompetenza. Esperienza pari a zero.
Balbettii. Note diplomatiche. Riunioni su riunioni. Anche il dramma delle famiglie bloccate in Congo non si sblocca. Sono lì per portare a casa i loro figli adottivi, ma Kinshasa ha bloccato tutto. E la situazione si fa ogni giorno più insostenibile: per molti si profila una dolorosissima separazione. I genitori torneranno in Italia, i piccoli resteranno ad aspettarli in uno stanzone di orfanotrofio.
Parlare di sconfitte sarebbe riduttivo. Però anche in questa storia i nostri ministri sono andati all’arrembaggio, ma purtroppo non si è andati avanti di un centimetro. Il Congo ci maltratta. Come l’India. E, anche se in un contesto diverso, la Polonia. Del resto l’Italia è rimasta impantanata anche in Russia: Cristian D’Alessandro, l’attivista di Greenpeace, si è fatto due mesi di carcere prima di essere liberato.
E ora l’ultimo sfregio. Il Belgio fa partire il countodown per Silvia Guerra. La motivazione è ruvida che più ruvida non si può: è senza lavoro, quindi è un peso per il welfare. E via con un codicillo che fa pezzi la libera circolazione dei cittadini europei. È l’ultimo prodotto del made in Italy, purtroppo di successo. Umiliazioni su umiliazioni.
http://www.ilgiornale.it/news/esteri/lultimo-schiaffo-allitalia-non-ha-lavoro-belgio-i-precedenti-978041.html

La sinistra inutile

decisamente dannosa, quando ha ratificato e difende la Ue delle banche che sta producendo suicidi su suicidi. Ma non è una vergonga in fondo. E poi, la sinistra non fa parte del degrado, è l’Italia giusta.

di Marino Badiale – 20/12/2013

Fonte: il-main-stream.blogspot
Fa impressione vedere il tipo di reazione che la maggioranza della sinistra, sedicente “moderata” o sedicente “radicale”, ha riservato alle proteste dei giorni scorsi, diventate note come “le proteste di forconi” dal pittoresco nome di una delle componenti.
Molti dei commenti che si leggono fanno venire in mente l’osservazione di Dostoevskij su quei rivoluzionari che amano l’umanità ma detestano gli esseri umani in carne e ossa, o quella di Brecht sul Comitato Centrale che ha destituito il popolo e ne ha nominato un altro.
Vi sono sicuramente delle eccezioni, come l’ottimo intervento di Mimmo Porcaro, largamente condivisibile.
Purtroppo quella di Porcaro è, appunto, un’eccezione. In sostanza il movimento viene stigmatizzato come eversore e parafascista, anche se si riconosce il suo rispecchiare un disagio sociale autentico. Il distacco siderale dalla realtà del paese da parte della sinistra, in quasi tutte le sue componenti, che abbiamo più volte evidenziato in questo blog, appare con tutta evidenza in una simile circostanza.
Non c’è dubbio che il movimento di protesta che si è manifestato nei giorni scorsi presenti contraddizioni, ingenuità, ambiguità e vi sia in esso una componente vicina alla destra. Ma a me pare ovvio che qualsiasi discussione su questo tema debba partire da due assunzioni ineludibili:

1. L’intera classe dirigente italiana (ceto politico, ma non solo) ha accettato la prospettiva di devastazione del paese, di distruzione della sua civiltà e di degrado economico e sociale, a cui porta l’attuale dinamica del capitalismo globale e, al suo interno, i vincoli dell’euro e dell’UE.
2. La sinistra, in tutte le sue componenti, o è complice di questo degrado o in ogni caso è totalmente impotente di fronte ad esso, per evidenti limiti culturali e sociali.

Se non si parte da qui, ogni discussione è aria fritta. Ma se si parte da qui, è ovvio che l’unica speranza di salvezza del nostro paese, dei nostri diritti, delle nostre vite, è il montare di una protesta
popolare che spazzi via l’attuale classe dirigente, in tutte le sue componenti. Visto che il degrado della cultura e della politica nel nostro paese dura da decenni, visto che lungo questi decenni nessuno,
tanto meno a sinistra, è riuscito a fornire al popolo di questo paese parole sensate per pensare la protesta, è chiaro che all’inizio ogni forma di autentica protesta popolare assumerà forme confuse,
illogiche, magari reazionarie. Ma non c’è altra possibilità, se si vuole lottare nella realtà contro il capitalismo reale, che gettarsi nel gorgo e cercare di fornire a chi è ormai alla disperazione le parole e i concetti necessari. Che la maggioranza della sinistra non capisca questo, è solo un’ulteriore dimostrazione della sua inutilità, del suo essere arrivata al capolinea.
http://www.ariannaeditrice.it/articolo.php?id_articolo=46828

Grandi opere al buio: i misteri del Terzo Valico

http://www.ilfattoquotidiano.it/2013/12/21/grandi-opere-al-buio-i-misteri-del-terzo-valico/822126/

di  | 21 dicembre 2013

Una grande opera è stata finalmente avviata, con pochissime proteste e un sostanziale silenzio mediatico: si chiama Terzo Valico. È un tunnel ferroviario tra Genova e la Pianura padana, pensato per le merci del porto di Genova, e che in futuro potrà anche divenire una linea Alta velocità fino a Milano.

Si chiama “terzo valico” perché di linee ferroviarie ce ne sono già due, fortemente sottoutilizzate. Oltre a questa comunanza con la Torino-Lione, anch’esso affiancato da una linea sottoutilizzata, il progetto costa molto caro (circa 6 miliardi, rispetto agli 8,5 della To-Li). Questa linea servirà anche a rendere più veloci i treni passeggeri, non solo quelli merci, e il traffico passeggeri è certo più consistente che sulla linea Torino-Lione . Però la dovremo pagare interamente noi: è una tratta nazionale, quindi niente contributi da altri paesi né dalla Unione europea. Persino l’ingegner Mauro Moretti, amministratore delle Ferrovie dello Stato, l’aveva dichiarata un’opera inutile in un convegno, poi è stato sgridato sul Sole 24 Ore per questa libertà che si era preso in pubblico, dall’ex-ministro dei Trasporti Pietro Lunardi. L’appalto è stato assegnato molti anni fa senza gara al Cociv, gruppo pilotato dall’impresa Gavio. Ovviamente questo appalto è inossidabile, ci mancherebbe.

Ci si aspetterebbe che al pubblico, agli amministratori e politici locali e a quelli dello Stato centrale, siano state fornite analisi economiche e finanziarie che dimostrino che non solo l’opera serve molto in relazione al suo elevato costo, ma che sia prioritaria rispetto ad altre. Infatti quelle analisi lì servono proprio a quello, soprattutto in una situazione di soldi pubblici scarsi.

I numeri che non si trovano
Lo scrivente, con l’aiuto di un bravo laureando genovese, ha cercato questi documenti economici, ma stranamente non è stato trovato nulla di nulla. Ma è stato trovato un graziosissimo documento di istruzioni su come l’opera deve essere presentata al pubblico da parte dei promotori.Anche lì, nessun cenno a dati economici o finanziari, o anche solo a previsioni dettagliate di domanda futura. L’opera è utile “in se”, metafisicamente (beh, c’è un grande porto e una grande città, che altro serve sapere? Poi il vasto pubblico non capirebbe quelle analisi complicate…). Inoltre può essere molto dannoso fornire argomenti ai perfidi nemici del progresso, dell’occupazione , dell’ambiente, del Porto, ecc., insomma della Patria, che poi magari leggerebbero quei dati in modo malevolo, come è già successo più volte in casi simili.

Tuttavia negli ultimi anni qualcosa è filtrato, da varie fonti. Chi scrive fu consultato per caso da due giovani ingegneri che erano stati incaricati di fare una analisi costi-benefici dell’opera. Ingenuamente chiesero: “Ma lei, che è così pratico di queste analisi, non può mica consigliarci qualche modo per far venire positivi i risultati? Noi ci abbiamo provato, ma non ci si riesce proprio…”. Peccato che si trattò di una rapida conversazione, e niente di documentabile.

Più recentemente, emerse un’ipotesi di finanziare l’opera con un finto intervento di capitali privati (cioè in “project financing”, come si dice in termini tecnici). L’impresa destinata a gestire la linea, Ferrovie dello Stato appunto, avrebbe pagato ai costruttori un “canone di disponibilità” fisso, cioè non dipendente dal traffico (che magari poi era poco, chissà…). Il canone annuo sarebbe stato ovviamente tale da ripagare interamente l’opera. Fs è una impresa al 100 per cento pubblica, ma giuridicamente una società per azioni, come le Poste che intervengono “spontaneamente” per salvare Alitalia. Quindi formalmente si tratta di un privato.

Bene, sembra tuttavia che anche con questo “schema creativo” i numeri in gioco fossero così tragici (ricavi da traffico previsti meno di un decimo della rata annua che Fs avrebbe dovuto pagare), che non se ne fece nulla. Allora il ministero dello Sviluppo guidato da Corrado Passera (nella persona del suo viceministro Mario Ciaccia), prese una decisione eroica: basta perder tempo, non occorre nessuno schema finanziario (scartoffie!), pagherà il 100 per cento lo Stato, cioè noi.

Il Sole 24 Ore, nello stesso periodo, pubblicò un articolo di lodi a una proposta di sconti fiscali dedicati alle “Grandi Opere”, articolo che conteneva questa perentoria affermazione: “In questo modo si potranno anche realizzare opere molto costose e con poco traffico”. L’ironia, si sa, non è patrimonio di tutti.

Intanto i cantieri sono partiti, che è quello che davvero interessa a costruttori e politici. Non si sa se ci saranno i soldi per finire l’opera, cosa che vale per quasi tutte queste iniziative. Alcuni gruppi locali protestano per possibili danni ambientali. Ottima cosa, i costi per risarcirli generosamente, e con molta pubblicità, sono assolutamente irrilevanti rispetto al valore dell’appalto. E così alla fine tutti saranno contenti.

Il Fatto Quotidiano,  18 Dicembre 2013

ECCO PERCHE’ E’ MEGLIO COPRIRE LE WEBCAM E DISATTIVARE IL MICROFONO

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che permette alle eventuali Autorita’ del  Luogo di accedere al vostro dispositivo via wireless e di bloccare alcuni o tutte le funzioni, l’azienda rispunta alla ribalta con lo scandalo sulla sicurezza delle loro Webcam.
 
I nuovi dispositivi tecnologici che collegato tutto a internet sono in realta’ dei veri e propri cavalli di troia che trasformano un utente mediamente sveglio in un vero e proprio stalker tecnologico.
 
 
Quelli che una volta venivano presentati come programmi con attivita’ dannose, come spyware o backdoor, adesso queste stesse attivita’ sono considerate normali dalle App e dai nuovi programm del web 2.0 che sfruttano la scusa del “marketing” per violare costantemente la vostra privacy!
I metodi sono parecchi come nel caso di rendere il vostro cellulare “ROOT”, ovvero prendere in mano tutte le funzionalita’ del vostro smartphone avendo cosi accesso all’uso di altri programmi che vi dovrebbero cautelare dalle attivita’ sospette.
 
Oppure come nel caso dello scandalo delle webcam Apple .. basterebbe una semplice strategia “analogica”: Un pezzo di nastro adesivo sull’occhio della webcam.
Perchè ?
 
La storia comincia qualche mese fa, quando Cassidy Wolf , meglio conosciuta come Miss Teen USA, riceve via email alcune foto che la ritraggono nuda e che sono state senza ombra di dubbio scattate con la webcam del suo laptop. Dopo le ordinarie indagini l’FBI riesce a risalire al colpevole, si chiama Jared Abrahams, ha 19 anni ed è un ex-compagno di classe della “vittima”.Il ragazzo si è dichiarato colpevole e si prepara affrontare le conseguenze della sua bravata, ma in tutta la vicenda rimane un mistero irrisolto. Che sia possibile accedere o controllare un laptop a distanza è cosa piuttosto nota, soprattutto da quando l’utilizzo di un certa tipologia di software nota come RAT si è diffusa in tutto il pianeta.
 
Stando allo studio in questione, questo tipo di vulnerabilità riguarderebbe alcuni prodotti apple come l’iMac G5, nonché i MacBook e i MacBook Pro prodotti fino al 2008 (Apple per ora non ha voluto commentare la cosa).
 
Considerando che per comodita’ l’utente medio lascia tutte le opzioni di default ed è completamente ignaro dei processi informatici e considerando anche che queste possibilita’ vengono ormai date di default a certi programmi.. bhe vale la pena seguire due semplici regole:
Disattivate il vostro microfono che è costantemente accesso.
Disattiva la webcam e usate il buon vecchio pezzo di nastro isolante sulle vostre webcam 🙂
AH.. NON DIMENTICARE LE SIMPATICHE WEBCAM FRONTALI DEI VOSTRI CELLULARIhttp://lagrandeopera.blogspot.it/2013/12/ecco-perche-e-meglio-coprire-le-webcam.html